Comment avez-vous eu l’idée de faire des pots avec une telle matière, que l’on a habitude de voir en deux dimensions ?
Je me suis demandé comment utiliser le Ceasarstone de façon nouvelle. C’était un projet qui avait du sens pour évoquer la nature, pour que les visiteurs rentrent en contact avec le produit de façon inattendue; une vraie expérience. Je voulais créer une aire de jeu sculpturale, et naturelle. Du coup, j’ai dit à Caesarstone « Envoyez nous dans une usine pour travailler la pierre et on va faire des pots ! »
De quelle manière la création s’est-elle déroulée ?
On a démenagé notre studio de quatre personnes, pendant un mois à Castelsarrasin dans le sud de la France, et on a tout réalisé sur place. Un pot, c’est au moins une semaine de travail ! Tout est fait à la main. C’était très instinctif, mais pour chaque pot on voulait développer une technique différente : de la marqueterie de pierre, du grillage, etc. Il y a eu une excellente direction de recherche dans la matière. Vous pourrez voir la procédure dans une vidéo que nous avons réalisée sur place.
Travaillez-vous beaucoup avec des plantes et pour des plantes ?
J’ai toujours grandi entouré de plantes; notre bureau en est rempli : ça nous oxygène ! On réalise souvent des bureaux pour des créatifs et on y intègre toujours des plantes d' intérieur. Elle vont purifier l’air et rendre les lieux plus vivants.
Quelle est votre plante fétiche ?
La Monstera deliciosa est ma préférée. L’un de mes architectes de référence, César Manrique, était un fan de Monstera. Chez lui à Lanzarote, il a creusé dans la pierre volcanique des tunnels, une piscine, et toutes les plantes étaient des Monsteras. Cela m’a beaucoup marqué ! "