La fleur de prunier a inspiré de nombreux poètes. Avec ses cinq pétales et son cœur scintillant doté d’étamines blanches où se logent les grains de pollen jaunes, cette fleur éveille l’imagination.
Le prunier (Prunus domestica) a un tronc assez élancé d’où se développe un houppier très élégant avec des branches s’étirant à la fois en hauteur et en largeur. En pleine nature, il peut atteindre facilement 12 m de haut et 10 de large. Au jardin, on le freine en le taillant, pour qu’il ne dépasse pas les 5 m environ. Selon la variété, la cueillette des fruits a lieu entre juillet et fin septembre. Les fruits sont ‒ selon l’espèce ‒ de couleur jaune, verte, rouge ou d’un bleu violacé, et recouverts d’une fine pellicule blanche.
Un favori depuis des siècles
Le prunier appartient au genre botanique Prunus et est l’un des premiers arbres à avoir été cultivés par l’homme. Les trois variétés les plus connues ne poussent pas à l’état sauvage. C’est un arbre ancien ! Les premiers pruniers remontent à 10 200 av. J.-C. Le fruit est consommé depuis très longtemps déjà, frais dans un premier temps, puis séché. Le prunier s’est développé en Europe de l’Ouest et au Caucase puis s’est propagé dans l’ouest et l’est de l’hémisphère Nord.
Le saviez-vous ?
- Au Japon, les pruniers fleurissent même lorsqu’ils sont encore couverts de neige. C’est pour cela que l’arbre symbolise la persévérance dans des circonstances difficiles.
- Les vieilles branches de prunier sont souvent assez tordues et recouvertes de mousse. Une fois taillées, elles peuvent connaître une deuxième vie dans un vase ikebana.
- Incroyablement appréciée dans les Balkans et en Europe centrale, la slivovitz est une eau-de-vie de prune avec un pourcentage d’alcool impressionnant, entre 47 et 55 %.