Le Dieffenbachia, plante graphique et “plastique”

Entretien d’artiste sur cette plante à modeler

Questions posées à Alexandra Bruel, artiste émérite en pâte à modeler et amatrice de dieffenbachia.

Graphiste iconoclaste, Alexandra utilise la pâte à modeler comme personne : les fleurs, feuilles, plumes et même le bitume deviennent un jeu d’enfant entre ses mains. Le dieffenbachia, avec ses feuilles très “plastique” en est un exemple parfait.

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- Pourquoi et comment avez-vous choisi la pâte à modeler comme matière d'expression?

J'ai (re)découvert la pâte à modeler il y a quelques années au cours d'un projet typographique sur le thème de l'animation (cf: Wallace et Gromit). C'était une période ou je testais différents styles d'illustration, j'y ai vu un potentiel infini et je trouvais que le médium n'avait pas été encore assez exploité.

- La pâte à modeler est une matière très organique, qu'est-ce qui la rend si vivante?

Je pense qu'elle fait appel à nos sens, et également à une nostalgie, des souvenirs.

- Avez-vous l'habitude de créer des plantes et fleurs en pâte à modeler?

Oui, le médium s'y prête très bien, la matière ressemble à certaine texture de plante, la plante grasse par exemple.

- Cela vous a pris combien de temps pour réaliser ces feuilles de dieffenbachia?

On peut compter une journée entre le modelage et la prise de vue.

- Quels sont les côtés graphiques et plastiques que vous appréciez chez le dieffenbachia?

Le dieffenbachia a la faculté d'avoir des feuilles uniques, les tâches semblent être différentes pour chaque feuille, cela rend l'aspect graphique extrêmement riche.